We Matter a été lancé en 2016 par le frère et la sœur Kelvin et Tunchai Redvers. Accablés par le nombre de suicides et d’autres problèmes auxquels les jeunes autochtones sont confrontés, ils voulaient créer un espace qui relie les jeunes autochtones de tout le pays et qui leur apporte soutien et amour par le biais de la culture et du partage.

Rencontrez notre incroyable équipe We Matter composée de jeunes autochtones et de tantes et d’oncles de partout à travers le pays:

Kelvin Redvers [il] est un cinéaste des Premières nations originaire des Territoire du Nord-Ouest. À l’âge de 15 ans, il a fondé une maison de production vidéo dans sa ville natale de Hay River. Ses courts métrages réalisés à l’école secondaire ont été primés dans des festivals au Canada et dans le monde entier. Il a fait ses études à l’Université Simon Fraser en production cinématographique, et a continué à connaître du succès dans les festivals de cinéma. À 23 ans, Kelvin a été embauché par CTV First Story, une émission d’affaires publiques autochtone, et le premier épisode qu’il a produit et réalisé a remporté un prestigieux prix Jack Webster (l’« Oscar » du journalisme en Colombie-Britannique). Son court métrage narratif The Dancing Cop a été présenté en première au Festival international du film de Toronto. Il a aussi créé, développé et réalisé une série télévisée documentaire diffusée sur la CBC. Il est très lié au monde des médias autochtones, et son travail touche souvent les questions autochtones sous diverses formes. Il est fier d’avoir démarré We Matter avec sa sœur!

Tunchai [elle/iel] est Déné/Métis combattante pour la justice sociale, écrivaine et vagabonde du territoire du Traité 8, Territoires du Nord-Ouest, et vit actuellement à Tkaronto. Dès l’âge de 25 ans, elle a été nommée l’une des dix principales forces motrices du changement au Canada par MTV et WE Day. Tunchai est aussi auteure et interprète publiée, elle a reçu le prix des leaders émergents de la Lawson Foundation et elle est la cofondatrice de We Matter, un organisme national qui se consacre à la promotion de l’espoir et de la vie des jeunes autochtones. Elle détient un baccalauréat spécialisé en développement international, un certificat en engagement civique et citoyenneté mondiale et une maîtrise en travail social autochtone. Son travail de plaidoyer se concentre sur les traumatismes intergénérationnels, les droits des personnes bispirituelles et LGBTQ+, l’autonomisation des jeunes et la décolonisation et l’autochtonisation de l’identité, la santé mentale et la guérison. Elle a passé beaucoup de temps à vivre, à voyager, à parler et à travailler avec des communautés autochtones à l’échelle internationale et au Canada, et elle se considère comme nomade tout comme ses ancêtres.

Frances [elle] est Anishinaabe Kwe des Premières nations du Timiskaming passionnée pour les droits, les enjeux, la politique et la justice sociale autochtones. S’appuyant sur ses antécédents en droit du Georgian College, Frances Elizabeth a plus de huit ans d’expérience dans le secteur non lucratif, où elle défend la diversité, l’équité et l’inclusion par l’établissement de relations et la gestion de programmes. Frances habite à London depuis 14 ans et est très active au sein de la communauté autochtone urbaine. De plus, elle est une bénévole communautaire dévouée qui a donné de son temps à un certain nombre d’organismes remarquables de la ville comme LIFE*SPIN (présidente, conseil d’administration), les services de police de London (membre du comité, groupe de travail sur la collaboration et le partenariat entre la collectivité et le service de police de London), la ville de London (multiple), N’Amerind (bénévole du conseil communautaire, programme de justice communautaire autochtone), ANOVA (membre du comité consultatif, projet Villes sûres), NokeeKwe (membre du comité consultatif, programme +Voix positive), Pillar NonProfit Network (présidente, comité de sélection des prix d’innovation et membre du comité, initiative Indigenous Training for NonProfit); the Juno’s (membre du comité, Indigenous Planning Committee) ; Museum London (comité consultatif, The Centre at the Forks Indigenous Legacies Project Committee), Kings College University & Brescia College (mentore, Women in Civic Leadership), am980 CFPL (membre de la table ronde, Craig Needles Show), Fanshawe College (conférencière invitée) et divers autres. Frances Elizabeth est également instructrice à l’Anishnabek Educational Institute de la Première nation Munsee Delaware. Elle est membre de l’Indigenous Leadership Circle Member de London et de l’Association professionnelle autochtone du Canada. Par-dessus tout, elle est la mère d’un jeune Anishinaabe gwewinzenhs (garçon) exceptionnel et la tante de plusieurs jeunes autochtones remarquables.

Linnea [elle] est conférencière et écrivaine créative des nations Kwakwaka’wakw, Nisga’a et Tsimshian, situées sur la côte nord-ouest de la Colombie-Britannique. Elle s’est engagée dans la défense des droits des Autochtones en 2013 avec la conviction de créer un changement social et d’aider à guérir les injustices subies par les peuples autochtones. Grâce à ce travail, elle a commencé à guérir et à reconnaître son but dans la vie – défendre les jeunes autochtones, la culture et les victimes d’agression sexuelle par le biais de discours publics et, plus tard, en tant qu’organisatrice d’événements. De 2015 à 2017, elle a travaillé en étroite collaboration avec l’Université de la Colombie-Britannique sur plusieurs projets, dont une exposition et un livre d’accompagnement, Lalalakenis : A Journey of Truth and Unity. Depuis 2015, elle a publié plusieurs de ses œuvres, notamment des pièces autobiographiques, des nouvelles et de la poésie. Elle a organisé plusieurs expositions et poursuit son travail de conférencière et de militante. Son défunt père, l’artiste et activiste Beau Dick, a été sa plus grande inspiration dans la vie et elle lui attribue une grande partie de son succès. Linnea continue de partager son histoire par divers moyens et, dans ses temps libres, elle aime écrire, faire de la randonnée, de la méditation et du yoga. Elle choisit de vivre comme ses ancêtres : sur le chemin de la sobriété et de l’amour pour sa communauté.

Modeste [il] est un Déné-Métis de 24 ans, né à Regina en Saskatchewan, qui habite actuellement à La Ronge, Saskatchewan. Il est passionné par la culture, l’actualité, l’histoire, la politique et la gigue; il est champion de gigue de la rivière Rouge (Red River Jig), champion de danse carrée et champion de polka talon-pointe et a dansé avec plusieurs groupes de danse carrée tels que les Qu’Appelle Valley Square Dancers, les Creeland Dancers, les Northern Prairie Dancers et Compaigni V’ni Dansi basé à Vancouver. Il est le fier papa d’une fille de trois ans, Natalya, qui est née au moment où La Ronge traversait une crise suicidaire. Peu après, il a été embauché comme travailleur de soutien auprès des jeunes et a organisé des programmes de promotion de la vie pour les jeunes de la réserve. En juin 2017, il a été reconnu par le Sénat du Canada pour son travail, ce qui a stimulé son plaidoyer pour un meilleur accès aux programmes de promotion de la vie pour les jeunes autochtones et l’emploi des jeunes autochtones dans le domaine de la santé.

Conseil d’administration :

Kelvin Redvers

Cinéaste déné et cofondateur de We Matter

Tunchai Redvers

Guerrière, écrivaine et cofondatrice de We Matter

Eddy Adra

Comptable agréé, Coast Funds

Shawnee Talbot

Vocaliste et interprète mohawk gagnante du prix 2Spirit

Kathy Absolon

Anishinaabekwe Professeure agrégée et directrice, Centre for Indigegogy, Faculté de travail social, Université Laurier

Partenaires

Le travail de We Matter ne serait pas possible sans le soutien continu des organismes suivants qui croient en un monde où les jeunes autochtones ont les ressources nécessaires pour surmonter les difficultés et les combats avec la santé mentale et le suicide.

Notre modèle de partage des messages d’espoir et de résilience est basé sur le projet It Gets Better, une initiative lancée aux États-Unis pour partager des vidéos d’espoir et de positivité avec des jeunes LGBTQ qui pourraient envisager le suicide.

National Partenaire

Facebook

Regional Partenaire

Fondation Trillium de l'Ontario

Organizational Partenaires

Canada
Rumie
Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières Nations du Canada
Children's Aid Foundation of Canada
Native Canadian Centre of Toronto

Service Partenaires

OKT Law
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